La recherche des parents

Et cet enfant nous arrive en « soutien scolaire », à Paris, à Chantilly, à L’Isle-Adam ou à Bordeaux, avec cette demande de parents à la recherche d’une aide, d’un mieux qui devrait se produire « rapidement ». Il faudrait que des cours particuliers rattrapent en quelques semaines voire quelques mois ce que l’école a cassé pendant plusieurs années. Les organismes de soutien scolaire fleurissent, et offrent des cours particuliers de français ou un accompagnement scolaire ou de l’aide aux devoirs.

Le service

Mais un cours ou un stage de remise à niveau n’est pas le garant de réussite. Il faut pour réussir une pédagogie de rattrapage qui va bien au-delà d’une activité de répétiteur. L’aide apportée doit être très structurée. Elle doit viser la réussite scolaire de TOUS LES ÉLÈVES. Le bilan scolaire d’arrivée est crucial. Il détermine les premières lacunes de l’élève : lecture, grammaire, conjugaison. Chaque lacune est localisée pour être traitée ensuite en séquence. Des exercices appropriés d’application de grammaire et de dictée sont ensuite donnés dans nos centres spécialisés qui disposent d’un espace dédié et du matériel nécessaire non disponible au domicile de l’élève. Dans notre pédagogie, la grammaire et la conjugaison sont au service de l’orthographe et de la compréhension des textes.

Le français à l’école

L’enseignement du français s’est considérablement dégradé depuis les années 60. Cet enseignement s’est vu dégradé à sa source par l’abandon de la méthode de lecture dite « syllabique » au profit de la méthode dite « globale ».
Ce que l’on fait avec l’enseignement ne pourrait être fait dans une discipline concrète comme une discipline sportive par exemple. Demander à un sportif un effort violent sans « échauffement » conduirait bien sûr en une multitude de claquages et déchirures musculaires. Dirait-on alors que nos sportifs seraient Dys-efforts ? Ou Dys-sports ?

Les méthodes en question

Pourtant c’est bien ce l’on fait aujourd’hui. La méthode « Globale », puis « Semi-globale » introduite par l’Éducation Nationale dans les années 60 a créé et continue de créer des dégâts le plus souvent irréversibles pour la scolarité de générations entières d’élèves. Et face à l’effondrement de la qualité de l’enseignement dans nos écoles, collèges et lycées de France, l’échec de chaque élève, l’échec de nos enfants, de nos adolescents, n’est jamais l’échec de l’enseignant à enseigner mais proviendrait d’une carence particulière de l’enfant ! Il semblerait que nos enfants soient « mal finis » ou « mal faits ». Ils souffriraient d’une carence « naturelle » en calcul, en orthographe, en grammaire. Mais jamais au grand jamais n’évoque-t-on une responsabilité de la méthode, la méthode globale en l’occurrence pour l’enseignement de la lecture.

Conséquences pour l’élève

Repérer une syllabe dans un mot (Méthode globale) sans apprentissage de la syllabe au préalable empêche toute différentiation et toute « duplication » de ce qui est écrit là. Cela fait du français une langue « étrangère ». Les conséquences en sont désastreuses. Elles éclaboussent toutes les disciplines, pas seulement le français et les disciplines littéraires, mais le calcul, la résolution de problèmes, les probabilités, la géométrie, la physique…

Une confusion créée

En réalité, ce que créé la méthode globale dans l’esprit des enfants, c’est une CONFUSION. En amalgamant des phrases entières en lieu et place de lettres puis de syllabes, l’élève est plongé dans une confusion d’où il ne sortira peut-être jamais. Le niveau scolaire de l’élève pourra être dégradé sur l’ensemble de la scolarité, et à fortiori pour l’accès aux grandes écoles, la préparation aux concours et la vie active. S’ensuivra la difficulté à comprendre un texte, ce que nous appelons l’illettrisme. L’enseignement plaide alors « Non coupable » de ce mal créé par lui et s’en sort par une pirouette qui coûte cher à la société : l’enfant est dys-machin-chose, une « maladie » qui sera traitée en tant que telle, « hors de l’école » !

Le français et la vie active

La vie est faite de communications qui ne seraient pas possible sans l’utilisation du langage. J’ai souvent démêlé des difficultés dans les relations clientèles ou avec l’administration par la maîtrise du langage. Dans une argumentation, celui qui maîtrise le langage a toujours une longueur d’avance. Notre société abonde en information dans laquelle il est nécessaire de faire le tri « rapidement ». C’est pour cette raison que le rattrapage en français est une tâche prioritaire à laquelle nous nous sommes attachés.