A Chantilly, les élèves trouveront des cours « standards » sur chaque sujet.
Une approche graduelle, compréhensible par tous, avec une approche plébiscitée par tous.
Les mathématiques sont considérées comme une matière fondamentale de l’enseignement. Pour beaucoup d’élèves elles sont synonymes de difficultés voire de blocage.
Il y a plusieurs raisons à cela. La première d’entre-elles consiste en un enseignement beaucoup trop « savant » en France. En témoignent la quantité considérable de cours particuliers donnés en France, un marché du soutien scolaire toujours en hausse et dans le même moment, des résultats en berne aux tests internationaux de connaissance de nos enfants ce qui donne à penser que nos cours en classe ne s’améliorent pas mais se dégradent plutôt.
Une autre raison concomitante réside dans l’ouverture de l’accès de tous les élèves au collège et au lycée. Bien qu’il semble s’agir à priori d’une « bonne intention », le résultat en est catastrophique. L’école des années 50 donnait à nos enfants une instruction de base dite « primaire ». L’accès au collège et plus encore au lycée était réservé aux meilleurs, c’est-à-dire à ceux qui pouvaient assimiler les connaissances propres à ces niveaux. En conséquence la société civile – entrepreneurs, administrations- pouvaient s’orienter pour faire avancer au mieux notre économie.
L’accès au « Bac pour tous » constitue une action purement démagogique qui créé une grande « confusion » où chacun se croit de même aptitude. Les « 30 glorieuses (années fastes de l’économie française : 1945-1975) » ont été le produit dans le domaine de l’instruction des diplômes traditionnels – Certificat d’Études Primaires, CAP, Brevet (BEPC), Baccalauréats littéraire, scientifique ou technique, Brevets de technicien. Ces diplômes permettaient à toutes les parties de la société de se situer dans le domaine des capacités et par voie de conséquence, de s’orienter. Tout à fait à l’opposé de la situation d’aujourd’hui dans laquelle la politique démagogue offre à tous un baccalauréat qui a perdu tout son sens. Comme si nos 2 millions de licenciés en football jouaient tous en 1ère division ; quelle confusion serait engendrée !
Le résultat net de tout cela, c’est une explosion des activités de soutien scolaire – dans des centres spécialisés ou à domicile – et une cohorte de professeurs travaillant dans des conditions « indépendantes », hors de toute structure, de façon somme toute très anarchique. Un environnement très disparate dans lequel les parents peinent à s’orienter, choisissant le « domicile » comme une solution « idéale » parce qu’individuelle, omettant la partie « service » qui n’est autre que la qualité du cours…
La pierre d’achoppement de cette solution c’est qu’il ne suffit pas d’être bon en maths pour savoir enseigner le sujet. Sinon tous les grands joueurs de foot seraient de bons entraîneurs, ce qui est très éloigné de la vérité. Pire encore, il ne suffit pas d’être « diplômé » pour réussir un examen à 100% sur tous les sujets. Les enseignants n’ont pas eu tous 20/20 au Bac.