Sortir de l’abstraction des maths dès la 4ème

Les mettre en 4ème c’est au collège le grand saut dans l’abstraction. Pourquoi ? Parce qu’en quatrième on va introduire l’algèbre. L’algèbre, cette technique qui remplace dans les opérations des nombres par des lettres. C’est là que X fait sa grande entrée, par la porte principale, avec tout ce qui l’entoure de mystère. Pour une raison simple c’est qu’on n’a jamais vraiment défini « X ». X c’est tantôt un nombre quelconque, tantôt un nombre inconnu, tantôt une solution.

Comment comprendre toutes ces écritures avec des lettres quand on a déjà des difficultés sur les opérations de base avec des nombres formés de chiffres. Voici donc qu’arrive maintenant en classe de quatrième le calcul algébrique, les équations, toutes ces choses qui semblent bien incompréhensibles quand on ne leur aura pas donné une assise concrète dans les classes précédentes. Où enseigne-t- on les équations en utilisant une balance ? Je ne l’ai vu nulle part ailleurs qu’à MATHS Rattrapage. Or il est possible de démontrer chacune des opérations que l’on fait dans une équation pour la résoudre, en démontrant tout cela avec des objets sur une balance.

Les équations ne sont plus alors un mystère, elles deviennent plutôt un moyen de résoudre les problèmes.

Et puis il y a aussi Pythagore qui fait mal aux élèves parce qu’on ne leur enseigne pas un sujet qui va avec : les puissances. C’est un peu comme le gars qui vaudrait courir un 100 m et à qui il manquerait une chaussure ! Alors les élèves traînent le sujet comme un boulet, quelquefois ils emportent ce même boulet en classes de 3 ème et suivantes, pour découvrir à MATHS Rattrapage qu’il leur suffit de deux petites heures pour le comprendre. Et il en va de même pour le cosinus d’un angle et quelques autres moins célèbres mais tout aussi piégeants.

Aussi n’est-il pas étonnant que beaucoup d’élèves arrivent pour un cours de soutien ou un stage de vacances à MATHS Rattrapage en classe de quatrième. Et cet élève reprend alors confiance en lui en réalisant qu’il peut comprendre, qu’il peut s’en sortir. Il va préparer pendant cette année tous les fondements du calcul algébrique.